Les Rencontres de l’Artothèque de Touraine
9 artistes exposent au Pavillon Charles X du 27 mai au 11 juin 2023.
Entrée Libre de 14h30 à 19h du mercredi au dimanche et lundi 29 mai.
Peintre
Maya Butard
Mon travail, c’est aussi un voyage à travers les matières et les formes.
Je migre aussi sur différents supports, tels que le bois, la toile, le papier, le carton, en travaillant les techniques mixtes.
Des remords dans le dessin, dans la peinture, me permettent de superposer les couches picturales. La transparence s’y inscrit pour apercevoir les élans de peinture.
Différents médiums, tels que l’acrylique, l’encre de Chine et le posca, se posent pour affiner certains détails, le pastel gras pour y laisser une trace.
Pour l’inspiration, j’attrape au vol ce que je vois au travers de mes déambulations. Je les transforme ensuite sur la toile, thèmes oniriques, ou le besoin de chercher d’autres techniques.
C’est un grand voyage dans l’inconnu, ou l’inconscient qui apparaît.
Peintre
Elegna
Elevée au milieu des pinceaux et de l’atmosphère d’une famille d’artistes, Angèle Gaudron, peintre sur meubles et aquarelliste dans un premier temps, se spécialise dans la technique du trompe-l’œil pendant plus de 15 ans.
Petit à petit, elle aspire à laisser libre cours à son imagination et s’évade ainsi au travers de créations beaucoup plus abstraites et ludiques : Angèle devient alors Elegna
Ses œuvres sont un assemblage précis de morceaux d’affiches, de pages de magasines ou de photos prises par l’artiste elle-même, travaillés comme de la marqueterie. Elle rehausse et modifie les couleurs de base en y ajoutant de la peinture à l’huile, des encres ou des pigments purs. Une ou plusieurs couches de vernis en finition donnent à ses œuvres un aspect émaillé.
Bien que la technique du marouflage demande beaucoup de minutie, la liberté d’expression et la diversité des couleurs y sont infinies.
Les sujets, abstraits ou figuratifs, laissent toujours la possibilité au spectateur d’y voir des sujets très différents en fonction de sa personnalité et de son imagination.
Peintre
Témoigner, retranscrire : la peinture est une façon de laisser parler mes émotions. Les grands espaces, la nature brute et sauvage tels que les paysages de Loire, les bords de mer et les horizons lointains, m’inspirent. Grâce à eux, j’instaure un dialogue…une invitation pour l’oeil. J’exprime l’humeur par la couleur, la forme, le geste, (parfois sur de très grands formats comme si on entrait dans la toile). J’invite alors à ressentir, le vent, à marcher dans l’herbe, humer l’air marin, écouter le ressac des vagues, cheminer dans les ajoncs. Chaque peinture est unique, mêlant parfois l’acrylique à des médiums qui apportent structure et matière. Mon processus de création passe du figuratif à l’abstraction en alternance : des couleurs douces aux couleurs éclatantes, des lignes sages et épurées, aux motifs abstraits. J’ai besoin à chaque fois de prendre un nouveau souffle. Je laisse libre cours à mon imagination pour mettre en scène les couleurs avec énergie, et en faire jaillir une force nourrissante. Peindre pour moi est une nécessité qui, jour après jour, m’apprends qui je suis, me rattache à l’Universel et me procure une certaine paix intérieure.
Peintre
Depuis l’enfance, Francine Gentiletti gribouille personnages et lieux de vies…. Après une formation aux Beaux-Arts de Tours, elle prend un chemin pictural libre et s’exprime en laissant imagination et humour s’imposer sur ses toiles. Elle croque les histoires de vies s’attachant dans un premier temps, aux réalismes des situations pour s’en imprégner au plus près, et dans un deuxième temps y mêle un univers insolite, décalé, et joyeux… Commence alors un travail d’interprétation teinté d’humour, une recherche du burlesque qui insufflent une mélodie contagieuse et un sourire jubilatoire. Elle utilise huile, acrylique, encre de chine, plume, souvent mêlés de pigments bruts. Laissez-vous happer, bercer, emporter…
Peintre
GIL KD est une artiste autodidacte française née en 1964. Son parcours d’artiste a débuté auprès de son grand père, dessinateur et sa vie de jeune adulte à été bercée par l’influence urbaine, les année 80 où, vivant à Paris, elle fait ses premières expériences dans la rue, avec ses bombes aérosol. A travers son parcours, de créations, d’expositions et de performances artistiques, Gil KD a su trouver sa place et son style. L’artiste aime multiplier les risques en variant ses supports…elle passe tour à tour de l’aluminium blanc inox ou miroir, au bois, aux meubles jusqu’aux murs ou containers qu’on lui propose. Sa technique est bien souvent mixte mêlant, peinture aérosol et acrylique, collages d’affiches collectées dans la rue et matériaux de récupération, son dessin explore l’esthétisme contemporain afin de faire éclater la beauté et la force du féminin. Dans son univers intense ; passion, sensualité, douceur, douleur, blessures et combats se mêlent et se démêlent tour à tour. Pour elle, la création est un langage mais également un vecteur d’émotions. Les matériaux choisis et exploités sont à la fois l’expression d’une durée et le témoignage d’une mémoire ou d’un souvenir. Son travail se décline aujourd’hui en intérieur comme en extérieur et mêle la force de la rue à la délicatesse de la femme.
Peintre
Rébecca Loulou, née à Oakland (Cal. USA), fait ses études d’art à Montréal (DEA en Histoire des Arts et Arts Plastiques, Université de Montréal) puis à Paris (Perfectionnements techniques anciennes à l’Ecole Nationale Supérieure de Beaux-Arts de Paris, Doctorat à Paris 1 Sorbonne). Sa recherche plastique passe par différentes techniques, qui sont fonction de ses lieux de travail, de vie et d’exposition: fresques, collages, peinture à l’huile, installations, puis récemment performances sous forme de diners à thèmes. Mais toujours, c’est la recherche de l’invisible qui l’intéresse, l’invisible dans la vie quotidienne, décodé dans la toile ou induite dans l’expérience du spectateur, du gourmet au collectionneur. L’oeuvre d’art devient le vecteur de transmission d’une énergie, d’une vibration, à la fois celle de la plasticienne et celle du cosmos, c’est une co-création qu’elle tente de rendre concrète, tangible, matérielle. Les toiles, de grands formats, proposent de percevoir la limite entre abstraction et figuration, ou comment les deux co-existent en équilibre, selon l’espace entre la surface peinte et le spectateur. Ce jeu de pas devant l’oeuvre prend donc en considération l’espace « devant » la toile, l’espace du lieu d’accrochage. Les dernières expositions se déroulent en deux « moments »: d’abord la présentation des toiles, puis la proposition d’une diner-performance, alliant dégustation de mets raffinés ou surprenants et temps de réflexions sur ces assiettes-oeuvres, ces décors-mangeables, ces nourritures à tous les niveaux (physiques/émotionnels/mentaux/spirituels) à travers le temps partagé et les échanges entre les humains attablés. Une fête intérieure et extérieure est prévue le temps d’une repas sur la terre…
Peintre
« Faiseur d’Images ». Vit et travaille à Esvres-sur-Indre (Indre-et-Loire) – Né en 1954. A trouvé son mode d’expression dès 1968 et est devenu « professionnel » (statut d’artiste libre) en 1982. Depuis cette date, peint, dessine, colle, imagine et réalise pour des clients (illustrations, logos, affiches, graphisme), avec des groupes (journées des métiers d’art, rando croquis, collège de Monts, Lycée Victor Laloux – Tours…) ou simplement des projets personnels (Les Gris du cœur, Le Grand moi, Une Histoire (presque) sans fin,..). Entre temps, création, en 1998, du « Salon du Petit Format » à Truyes (37), entre 1995 et 2001, enseignement au Cartif (centre d’apprentis des arts graphiques) de Tours et en 2010, cofondateur de « XX Art », salon de très grands formats en Touraine. Avant tout dessinateur, Yannick Mouré a toujours privilégié la construction plutôt que la matière, quel que soit le matériau qu’il travaille : encre, peinture, collage. La recherche du mouvement – créer du dynamique à partir d’éléments statiques : les toiles, par exemple -, il surfe sur la frontière entre l’abstrait et le figuratif (l’un naissant de l’autre et inversement), le noir et la couleur, le classique et le conceptuel. Actuellement, il crée des dessins entre rêve et poésie. « Mes Mondes improbables » les nomme-t-il. Mais, comme auparavant, chacun de ses travaux offre des approches différentes.
Sculpteur
Jean-Marc PITROIS
Né en 1959, je vis et travaille en Touraine Val de Loire après être passé par l’Italie et le Québec.
Du dessin… à l’architecture intérieure, à la scénographie (dans le domaine de l’Opéra en particulier) … j’alterne depuis 2006 et mon retour en Touraine, mes trois ‘’casquettes’’ comme j’aime le formuler : celle d’enseignant, d’accompagnant par l’art-thérapie et celle de créateur plasticien.
Complémentarité entre mon cheminement intérieur et ce que je peux ‘’transmettre’’ au monde… cette respiration m’offre cette alternance de recherches, d’études pour élaborer ma démarche en continuelle cheminement. L’acte créatif m’intéresse tout particulièrement ainsi que les processus qui s’articulent au-delà sans doute de m’inscrire dans une forme spécifique, même si je suis passé par les formes dites académiques.
Le résultat et la finalité d’une toile, d’une sculpture, d’une installation…s’inscrivent dans cette idée du beau – certes subjectif – que les Navajos nous enseigne au-delà même de l’art !
Je ne recherche pas les aspects narratifs en tant que tel mais plutôt offrir et proposer un voyage à chacun, pour se mettre en chemin entre visible et non visible… devenir acteur sans avoir un titre nécessaire à chaque œuvre.
Spiritualiser la matière est un long chemin.
Peintre
Peintre tourangeau, autodidacte, Laurent Vermeersch est géographe, adepte du voyage, au sens propre comme au figuré. Après avoir séjourné plusieurs années en Amérique du Nord, il publie un ouvrage sur la ville portuaire, une recherche qui le mène progressivement vers la peinture, et notamment l’évocation de cités maritimes fantastiques, terre de contraste, où se croisent verticalité et horizontalité, terre et eau, mémoire et destinée, tangible et intangible, jour et nuit… Peindre la marge, ces lieux où les mondes se rencontrent pour mieux se révéler, constitue son terreau, à l’instar de la nuit, cette marge du temps… Il expose dans des galeries en France (Tours, Valaire, Lille) mais également en Belgique ou en Chine (Pékin, Shanghai).